Le mot de la présidente

Après des mois de mesures sanitaires, les familles ont pu enfin retrouver la convivialité des réunions de parents et des fêtes dans les établissements. Même si la pression n’est pas complètement retombée, les masques ont été enlevés presque dans tous les établissements et la communication s’en trouve facilitée pour les résidents comme pour les parents et les professionnels.

 

Quelques étapes importantes de la vie de l’Association ont été franchies cette année.

 

En mars tout d’abord, a eu lieu le renouvellement des Conseils de la vie sociale pour 3 ans. Chaque personne en situation de handicap, chaque professionnel, chaque  parent a pu voter pour élire son représentant. Les CVS sont des instances essentielles de communication dans les établissements.  Les présidents élus parmi les personnes en situation de handicap, représentants des familles, des salariés et du Conseil d’administration auront à travailler ensemble aussi bien dans l’expression des besoins que dans celles des propositions. 

 

Autre étape, la préparation du CPOM (Contrat pluri-annuel d’objectifs et de moyens) à contractualiser avec nos financeurs que sont l’ARS et le Conseil départemental et qui va engager l’Association sur les 5 années à venir. C’est dans le cadre de ce futur CPOM, que seront abordés la transformation de l’offre sur l’ensemble des dispositifs, les projets immobiliers de reconstruction, la question des jeunes de 20 ans en IME (amendement Creton) et la question du vieillissement des personnes en situation de handicap…

Enfin le SEGUR de la santé qui a permis une revalorisation des salaires de nos professionnels - mais pas tous -. Revalorisation que nous avons soutenue en manifestant avec les Adapei de la région Centre à Orléans et en signant la pétition #urgencehandicap. Mais la question des recrutements et de l’attractivité des métiers du secteur médico-social n’est pas réglée. Ce sont les familles qui seront en difficulté demain si nous n’avons pas assez de professionnels pour accompagner leurs proches. Nous aurons donc à nous battre encore et encore pour que les personnes accueillies dans nos établissements aient l’accompagnement auxquelles elles ont droit !

Marie-Hélène Lespine

 

 

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